Description
Edition limitée à 2500 bouteilles
Mise en fût le 17/09/2004
Mise en bouteille: 30 mars 2022
Fût de chêne français
A la dégustation (par Bally)
Nez : Chaleureux mais non agressif pour un Brut de Fûts. Des notes de torréfactions marquées (café) dominent celles des fruits macérés (prune, fruits à noyaux) et d’épices (muscade).
Bouche : Un boisé franc qui offre une belle structure. Les tannins enveloppent toute la bouche. Le bois domine. Une belle longueur qui dévoile les notes épicées et le léger brou de noix qui s’effacent pour laisser la place aux fruits grillés à noyaux, de sous-bois (fougère, buis) et de fruits macérés (pruneau).
La distillerie
En 1902, l’éruption de la montagne Pelée détruit la ville de Saint Pierre tout en épargnant miraculeusement une petite sucrerie, à proximité, avec son moulin à eau, construits en 1610 et acquis par le baron de Lajus au milieu du 18ème siècle.
Après l’éruption, l’habitation, saisie, tombe en désuétude.
En 1917, Jacques Bally fils de notaire de Fort de France, rachète l’habitation Lajus établie sur le domaine du Carbet. Le terroir volcanique est bénéfique à la canne à sucre.
Jacques Bally cesse l’activité sucrière pour se consacrer exclusivement à la distillation de rhums selon les procédés ancestraux d’élaboration d’eaux-de-vie dont le Cognac.
Ingénieur en Arts et Manufactures, il construit lui-même un alambic de type créole (colonne) et installe une machine à valeur.
Parallèlement, il rachète les terrains d’origine de l’Habitation Lajus qui avaient été morcelés.
Précurseur, il fait vieillir ses rhums dans des fûts de chêne. Il sera ainsi le premier à commercialiser de vieux rhums.
Au début des années 30, toujours en quête d’innovation, il a l’idée de génie d’embouteiller les rhums dans les fameuses bouteilles pyramidale et rectangulaire, lesquelles rendront les rhums identifiables dans le monde entier.
A la fin de la guerre, son fils Jean rejoint la distillerie, puis son neveu Gérard Assier de Pompignan les rejoint en 1954.
Lorsque Jacques Bally décède en 1963, son fils Jean est Conseiller Général de la Martinique. Son cousin reprend alors la gestion de la distillerie.
Dans les années 70, l’alambic créole sera transféré pendant quelques temps à la distillerie Saint-James ou le rhum Bally sera produit, mis en bouteille et commercialisé jusqu’en 1987.
En 1986, Yves Hayot rejoint les marques Bally et Clément. Il fait transféré une nouvelle fois la colonne.
La distillerie Bally ferme ses portes en 1989.
En 1996, Bailly est vendu au groupe Rémy Cointreau, déjà propriétaire de la distillerie Saint-James.
Le vieil alambic créole construit par Jacques Bally a cédé la place à de nouveaux équipements, toutefois les méthodes de production artisanales sont conservées, et une partie du vieillissement s’effectue toujours dans la distillerie du Carbet.
Depuis 2003, le groupe La Martiniquaise a acquis les actifs du groupe Remy Cointreau.