Description
Notes de dégustatio
Nez : D’abord particulièrement malté, gourmand et fruité (agrumes confits, jus de pamplemousse, pêche de vigne), il se révèle également vineux et pâtissier (brioche, crème pâtissière).Les zestes d’oranges apportent beaucoup de fraicheur à ce véritable plateau de desserts.
Bouche : Ample, riche.Elle est puissamment fruitée, la confiture d’oranges se mêle aux fruits secs (noix, noix de cajou grillées). Une douce et fine amertume s’impose avec douceur.Le malt quant à lui opère un retour en force, accompagné de fruits rouges (cassis) et raisins muscats.
Finale : Biscuitée et légèrement salée, elle est également finement poivrée et se prolonge sur une légère astringence herbacée et de délicates notes de gentiane.
La distillerie
1839, création de la distillerie par Alexander Matheson, sur les rives de l’estuaire de Cromarty, lieu idéal pour produire un whisky exceptionnel destiné à ses pairs (siégeait à la chambre des Lords à Invergless, Membre d’une société de négoce à Hong Kong.
A l’opposé des autres distilleries du Speyside, la distillerie n’était accessible que par la mer. D’ailleurs, les employés étaient aussi des marins.
En 1867, après avoir succédé à diverses locataires, la distillerie est reprise par les frères Mackenzie qui la rachètent en 1891
Ils vont lui donner l’emblème de la tête de cerf royal aux 12 andouillers, hérité de leur aïeul, qui sauva la vie du roi Alexander 3 lors d’une partie de chasse. En reconnaissance à cet acte de bravoure, le roi lui donna des terres, la devise « luceo non oro » « je brille mais ne brûle point ainsi que cet emblème.
•En 1874, période prospère, notamment grâce aux exportations vers l’Australie
•En 1910, début de la crise. La distillerie ferme ses portes pendant 10 ans, période pendant laquelle l’armée britannique s’est servie des locaux pour fabriquer des mines (stock de whisky préalablement déménagé)
•1921: reconstruction de la distillerie après une explosion
•1966: Dalmore double sa production avec l’achat d’alambics supplémentaires (8 au total)
•1996: la société est baptisée JBB (Jim Beam Brands) pour devenir en 2003 White & Mackay Ltd. La plus grande production utilisée dans les assemblages Whyte & Mackay et Claymore)
•2007: reprise par United Spirits (Sté Inde) qui distribue aussi JURA, TAMNAVULIN,
Le style DALMORE: riche
1. orge locale riche en minéraux . Dalmore vient de « grande prairie » en vieil écossais et tire son nom des vastes terres agricoles autour de la distillerie
2. Eau : c’est toujours le même loch qui alimente la distillerie (à une 20 aine de km)
3. Distillation: alambics différents, plats, trapus au lieu des alambics en col de cygne => compétences et savoir-faire exceptionnels
=> distillat plus riche. Cœur de chauffe prélevé à l’issue d’une 2ème distillation
4. Sélection rigoureuse des fûts, reçus montés et pleins.
–Fût de chêne US => arômes subtiles, ronds et épicés, de vins de Bordeaux
–Partenariat avec la bodega Gonzales Byass pour les Fût de xérès
Mathusalem, Oloroso de 30 ans (3X le prix d’un fût de xérès) = signature unique
En 1263, Naissance d’une légende
Lors d’une partie de chasse, un cerf chargea le roi Alexander III. De tous les hommes du groupe de chasseurs qui accompagnaient le souverain, seul Colin Kintail, chef du clan Mackenzie, fit acte de bravoure. Il s’élança au-devant de l’animal et lui perça le front de sa lance en criant « Cuidich ‘n’ Righ » ce qui signifiait en gaélique « sauvez le roi ! »
Cet élan de loyauté et de courage allait marquer un tournant dans la vie de Colin Kintail du clan Mackenzie, puis dans l’histoire de Dalmore
En guise de sa reconnaissance, le roi d’Ecosse, Alexander III lui donna les terres d’EileanDonan mais aussi la devise « Luceo Non Oro » « je brille mais ne brûle pas », ainsi que le droit de porter les armoiries du cerf royal à 12 andouillers.
Une récompense inestimable pour Colin